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4h DE PRANAYAMA : POURQUOI ET QUEL BIENFAIT ?
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Chaque jour, je pratique Prasada Paravidya, le pranayama spécial donné par Sri Tathata.
Et le dimanche, je m'y consacre durant 4h d'affilée.
Prasada Paravidya est le pranayama que je préfère, mais mes remarques concernent tous les pranayamas.
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Pranayama, la maîtrise du souffle, la souveraineté du prana maîtrisé, la puissance de l'énergie vitale bien centrée...
Mais pourquoi 4h d'affilée ?
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Tout simplement car le mental est obligé de déconnecté totalement.
Pratiquer un pranayama 10 ou 15mn, c'est bien, oui.
Mais le mental reste à l'affût, tapi dans les ténèbres du subconscient.
Il ne fait qu'attendre que les minutes passent pour reprendre son total ascendant sur nos pensées.
En fait, le lâcher-prise est réel, mais assez superficiel.
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Si le pranayama dure des heures, le mental s'insurge, revient en force pour tenter d'interrompre l'exercice.
Les pensées veulent se manifester plus ou moins fort, dans tous les sens.
Le pratiquant doit alors rester ferme, déterminé.
Et entièrement centré sur les ressentis physiques : allonger l'inspir le plus possible, allonger l'expir le plus possible...
Pour dépasser les limites que le mental veut imposer.
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Arrive un moment où le mental capitule.
Car 1/2h, puis 1h, puis 2h, cela ne s'arrête pas...
Oui, le mental capitule pleinement, intégralement, jusque dans les profondeurs les plus secrètes du subconscient.
Le pratiquant ne pense plus du tout : il n'est que ressenti, que conscience dans le ressenti.
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C'est là que les restructurations les plus intimes peuvent advenir.
Les mémoires de tous nos passés peuvent ressurgir, mémoires de cette incarnation comme des précédentes.
Des images fugaces peuvent éclairer l'esprit, comme un flash, la sensation irréelle d'un corps différent, d'un état d'être oublié...
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Viennent aussi les égrégores, les énergies collectives que notre subconscient abrite et cache si farouchement.
Les attachements, aussi, à toutes sortes de manifestations sociales, familiales, affectives, cette toile d'araignée qui nous emprisonne au niveau de la matière.
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Ces "remontées" sont parfois assez tranquilles, parfois foncièrement perturbantes.
On doit alors rester le plus impavide possible dans notre rythme de respiration, regarder les "évènements" sensoriels comme l'on contemple le vent qui passe.
Facile à dire, mais je vous assure que c'est quelques fois difficile !
Avec des sensations d'étouffement, de mort imminente, d'étranglement, etc, tout ceci étant des mémoires qui cherchent à s'apaiser.
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Donc, nous devons tout accepter.
Tout, pour que toutes les empreintes du passé puissent s'effacer à jamais.
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Plus ces empreintes du passé, vasanas et samskaras en langue Sanskrite, se dissolvent, s'évaporent, plus la force de Vie, la Kundalini, se libère.
Lorsque nous aurons gommé, annihilé la totalité de ces empreintes, nous aurons atteint l'état d'éveil, l'état de Siddha Yogi, de Bouddha.
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Encore un petit effort, les ami(e)s, ça vient 😉 !
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Notre sangha Tathata Paris Est organise depuis de nombreuses années 4h de pranayama collectif, chaque 1er dimanche du mois.
Vous pouvez :
- venir à Vincennes (94) et participer le temps qui vous convient ;
- participer de chez vous, en reliance, le temps qui vous convient.
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