Les rituels sont importants dans la tradition védique.
On peut dire qu’un rituel est une cérémonie qui établit un lien avec les énergies universelles.
Il existe quantité de rituels différents. Un des quatre Veda-samhitas, le YajurVeda, traite des rituels de façon privilégiée. Dans sa partie Śukla Yajurveda, les vingt-cinq premiers chapitres donnent et décrivent les prières utilisées pour divers types de rituels ou sacrifices tels que ceux qui doivent être conduits lors de la pleine lune (Darśapūrṇamasa), les rituels concernant les ancêtres, le rituel Agnihotra (feu sacré simple), les rituels des quatre mois de la saison des pluies (Caturmasya), et d’autre rituels encore : Agnistoma, Pasvalambana, Agnicayana, Rājāsūya, Somayāga, Sautramani, Vajapeya et Aśvamedha, etc. (ces informations proviennent de www.vedapeetha.org)
Dans la partie Krishna Yajurveda, à nouveau quantité de rituels différents sont décrits. A noter que son 7e chapitre est consacré aux Ekahas (les Yāgas qui sont conduits en un jour), aux Ahinas (les Yāgas qui sont conduits en plus d’un jour et douze jours au plus), les Śatras (Yāgas qui durent plus que douze jours et jusqu’à mille jours) ainsi que le Gavam Ayana.
Dans l’Inde actuelle, sont pratiqués au moins par les communautés brahmaniques des temples et par certaines personnes pieuses :
- Des pūjās : ce sont des rituels qui créent une vibration élevée en honorant les cinq éléments ; ils empruntent à la tradition tantrique au moins autant qu’à la tradition védique ; il y a quantité de pūjās différentes, de la plus simple à la plus élaborée.
- Le agni hotra, feu sacré pratiqué le matin juste après le lever du soleil, et parfois aussi le soir avant le coucher du soleil.
- D’autres types de feux sacrés.
Les rituels védiques de grande ampleur sont devenus rares.
Ils existent néanmoins, conduits souvent par des maitres spirituels. A cet égard, on peut citer les quatre Mahāyāgas ou grand rituels védiques conduits sous la direction du sage indien Śrī Tathāta, en 1999, 2002, 2009 et 2014.
Un Mahāyāga a lieu en général pendant 5 ou 7 jours. Les cérémonies rituelles sont largement basées sur des offrandes au feu accompagnés de mantras. La particularité d’un mahāyāga est que des représentants des autorités temporelles (gouvernementales) ainsi que de nombreux invités sont présents pour recevoir l’énergie du rituel au nom de l’humanité entière, avec une idée de pacification et transformation positive du champ terrestre-humain.
A noter que lors des Mahāyāgas de 2002, 2009 et 2014, des Occidentaux étaient présents. Lors du Mahāyāga de 2014, un millier d’Occidentaux étaient présents, et un nombre bien plus grand de personnes indiennes, environ un million, sont passées saluer le rituel à un moment ou un autre des 7 journées.
On peut aussi signaler que Śrī Tathāta a conduit en France, à l’ashram Namaskaram (Varaire) deux rituels d’une certaine ampleur (2009 et 2011), en présence d’un millier de personnes environ. Et que plusieurs centaines de ses disciples européens ont conduit sous sa direction, à deux reprises en 2018 et 2019 selon des modalités différentes, un rituel au feu sacré de plusieurs jours, Gāyatrī yajña.